Connaissance de la châtaigne

La châtaigneraie

L'association

La fête de la châtaigne

Les variétés traditionnelles

Châtaignes
Comme « pays de châtaignier n’a jamais connu la famine » c’est naturellement, au fil du temps, que la châtaigne s’est implantée sur le pauvre plateau d’Albion., C’est la raison pour laquelle toutes les exploitations agricoles du pays d’Albion possédaient leurs châtaigneraies.
Chaque châtaigneraie était plantée de différentes qualités d’arbres qui assuraient une production de la mi-septembre à la mi-novembre avec des fruits de différentes grosseurs, de différents goûts et de productivités différentes. De nos jours, nous avons perdu la mémoire des différentes variétés d’arbres qui composaient les châtaigneraies. La production de châtaignes du plateau d’Albion est donc uniquement à base de variété ancienne.
Les quelques données suivantes vous permettront, peut être, de mieux appréhender ce produit.
Toutes les châtaignes n’ont ni le même goût, ni la même finalité. La châtaigne de Revest du Bion a comme la vigne et l’olivier le goût de son terroir.
La qualité la plus recherchée est le marron, c'est-à-dire un fruit gros à très gros, pourvu d’une amande unique non cloisonnée.
Mais, comme sur un même arbre on obtient, y compris dans les meilleures qualités, des fruits à la fois gros et moins gros, cloisonnés et non cloisonnés, le châtaignier produit en même temps des châtaignes… et des marrons.
Seul les gros calibres à amande unique sont transformés en marron glacé.

Pour le produit frais, la tendance actuelle privilégie l’aspect et la productivité au détriment du goût, d’où la mise sur le marché de qualité hybride nouvelle comme la bouche de bétisac ou la marigoule.
Les variétés anciennes, moins productives mais supérieures en qualité et en goût comme les sardonnes, la combale, la bouche rouge, l’aguyane ou la merle, sont de plus en plus rares sur les marchés.